ROBERT LASSERRE
(1922-2013)
( extraits du journal "La Dépêche" du 23/07/2013)
Robert Lasserre était un homme engagé et qui s’investissait dans tout ce qu’il entreprenait. Rien à moitié. Il avait de nombreux talents qu’il a exprimé tout au long de sa vie, toujours avec la droiture et l’humilité qui le caractérisaient.
Son action dans la Résistance
Lieutenant des Forces Françaises Combattantes, dit « William », dans la Résistance 1942-1945, âgé de 20 ans, au sein du groupe « Franc-tireur », il a servi de liaison avec les sections de Renseignement. Il a fait preuve d’un sang-froid et d’une lucidité hors du commun et son courage au service de la patrie a permis de sauver de nombreuses personnes. Le 10 août 1945, il fut décoré de la Croix de Guerre par décision du Général de Gaulle, avec citation à l’ordre de la division, il fut aussi remercié par Eisenhower, président des États-Unis d’Amérique pour avoir sauvé des soldats alliés. Puis il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur en tant qu’ancien résistant, particulièrement valeureux.
Sa passion du judo
Ceinture noire troisième dan de Judo, Robert Lasserre œuvra dans une démarche humaniste pour un enseignement reconnu en France de la pratique du judo. Il fonda en 1950 à Toulouse, avec son frère Georges, le club «Shudokan» On retrouve tout son état d’esprit dans cette phrase que Robert Lasserre écrivit à Paul Bonét-Maury en 1950 : «le judo est une grande chose parce qu’il franchit les barrières et nous touche tous… Nous devons tendre la main en toute franchise et simplicité. C’est ainsi que nous deviendrons meilleurs ».
Écrivain et éditeur
Il a écrit et édité une dizaine de livres et recueils dont certains font référence, notamment sur les arts martiaux.
L'inventeur
Robert a été récompensé pour son fameux «Somnidor» (appareil permettant de retrouver le sommeil), lors du concours Lépine en 1963, exploité à l’hôpital Purpan de Toulouse et exporté mondialement.
Enfin pour continuer bénévolement à aider et conseiller ceux qui en avaient besoin, il fut conciliateur de Justice à la mairie de Toulouse pendant plusieurs années.
Son action dans la Résistance
Lieutenant des Forces Françaises Combattantes, dit « William », dans la Résistance 1942-1945, âgé de 20 ans, au sein du groupe « Franc-tireur », il a servi de liaison avec les sections de Renseignement. Il a fait preuve d’un sang-froid et d’une lucidité hors du commun et son courage au service de la patrie a permis de sauver de nombreuses personnes. Le 10 août 1945, il fut décoré de la Croix de Guerre par décision du Général de Gaulle, avec citation à l’ordre de la division, il fut aussi remercié par Eisenhower, président des États-Unis d’Amérique pour avoir sauvé des soldats alliés. Puis il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur en tant qu’ancien résistant, particulièrement valeureux.
Sa passion du judo
Ceinture noire troisième dan de Judo, Robert Lasserre œuvra dans une démarche humaniste pour un enseignement reconnu en France de la pratique du judo. Il fonda en 1950 à Toulouse, avec son frère Georges, le club «Shudokan» On retrouve tout son état d’esprit dans cette phrase que Robert Lasserre écrivit à Paul Bonét-Maury en 1950 : «le judo est une grande chose parce qu’il franchit les barrières et nous touche tous… Nous devons tendre la main en toute franchise et simplicité. C’est ainsi que nous deviendrons meilleurs ».
Écrivain et éditeur
Il a écrit et édité une dizaine de livres et recueils dont certains font référence, notamment sur les arts martiaux.
L'inventeur
Robert a été récompensé pour son fameux «Somnidor» (appareil permettant de retrouver le sommeil), lors du concours Lépine en 1963, exploité à l’hôpital Purpan de Toulouse et exporté mondialement.
Enfin pour continuer bénévolement à aider et conseiller ceux qui en avaient besoin, il fut conciliateur de Justice à la mairie de Toulouse pendant plusieurs années.
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